mardi 7 avril 2020

C'était Enver Paşa (Enver Pacha) : l'homme par-delà les légendes noires




*** (Léon Ostroróg), "Hommes et choses de Turquie : Enver Pacha : Il se croit la réincarnation de Napoléon Ier", Paris-Midi, 26 novembre 1915 :

"Les hommes qui gouvernent actuellement la Turquie sont fort peu connus. Ce n'est pas pourtant faute que l'on ait écrit à leur sujet, mais on n'a jamais voulu choisir pour les juger que tel ou tel épisode de leur existence souvent mouvementée, et passant du particulier au général, les considérant sans doute, comme des entêtés immuables, on en est arrivé pour chacun d'eux à bâtir une légende où tous les traits du personnage apparaissent défigurés, grossis ou amoindris : on n'a plus que la caricature de leur personnalité.

Celui qu'en Europe on place — je ne sais trop pourquoi — au premier plan de la tragi-comédie turque, celui qui personnifie à nos yeux d'Occidentaux, la révolution jeune-turque, Enver pacha, puisqu'il faut l'appeler par son nom, est l'homme que l'on a jugé avec le plus de passion et, partant, avec le moins d'impartialité. Ce n'est pas la brute sanguinaire, l'abominable scélérat que ses détracteurs ont imaginé ; ce n'est pas le génie, encore moins le héros que ses admirateurs ont décrit. C'est tout simplement un aventurier heureux que les circonstances, bien plus que son habileté ou son talent, ont porté aux plus hautes destinées. (...)

La révolution qui amena le rétablissement de la constitution de Midhat pacha en Turquie, trouva Enver, en Macédoine, tout jeune capitaine. Depuis sa sortie du Harbié, l'école militaire turque, sous-lieutenant, lieutenant, puis capitaine, il avait passé presque tout son temps à poursuivre les bandes de comitadjis bulgares et grecs, exarchistes et patriarchistes, qui se disputaient, s'arrachaient les populations chrétiennes des villages macédoniens, pillant, violant, massacrant ; et cette poursuite, passionnante comme une chasse, avait été toute son école de guerre. (...)

La guerre de Tripolitaine éclata. Enver, confiant déjà en sa mission divine, partit, et il renouvela là les procédés de guerre, de chasse, allais-je écrire, qu'il avait vu employer en Macédoine : ils lui réussirent. Il rentra en Turquie, pendant la guerre balkanique, mais resta à l'écart, car Nazim pacha, tout en lui donnant le grade de lieutenant-colonel pour sa conduite en Afrique, n'avait pas assez confiance en ses capacités pour lui confier un commandement actif.

Enver était, naturellement, du complot tramé contre Kiamil pacha, le 22 janvier 1913 ; il n'y prit point une part active, en ce sens qu'il n'arriva que lorsque les conjurés avaient déjà pénétré à la Sublime Porte. Nazim pacha n'était point encore tué.

Quel fut le rôle joué par Enver en cette circonstance ? Impossible pour moi de le préciser, car je ne veux parler que de ce que je connais de science personnelle.
On a dit et écrit bien des choses à ce sujet. J'étais aux environs, car je savais que quelque chose se préparait, j'entendis les coups de feu ; quelques instants après, un mien ami, qui devait sortir ministre de cette échauffourée, arriva vers moi, tout pâle, tout tremblant.

— Quel affreux accident ! me dit-il, Nazim est tué. Il a tiré ; des coups de feu sont alors partis de différents côtés ; il est tombé.

Plus tard, j'essayai d'apprendre si Enver, comme on le racontait, avait tué Nazim ; mon ami m'affirma toujours le contraire. (...)

A mon arrivée à Andrinople [après sa reconquête], j'allai voir Enver au Konak du commandant de la place ; il avait pour logement, une chambre nue, d'une simplicité impressionnante ; dans un coin, un petit lit de camp, au milieu de la chambre, une table servant de bureau, deux chaises de paille, c'était tout : le reste du Konak était luxueusement meublé. (...)

Sa folie est incurable : tout récemment, comme un de ses officiers lui parlait d'un complot possible, de précautions à prendre, ne répondit-il pas, tout naturellement :

— A quoi bon ! cela ne vaudra-t-il pas toujours mieux que Sainte-Hélène ?..."

 
Henry Nivet, La Croisade balkanique. La Jeune Turquie devant l'opinion française et devant le socialisme international, Paris, 1913, p. 42-43 :


"Les Jeunes Turcs avaient, paraît-il, désorganisé l'armée.

Alors de quoi se plaignaient « les puissances » et tous ceux qui considèrent l'empire ottoman comme un anachronisme ? Le Comité « Union et Progrès » avait tellement été au devant de leurs désirs qu'il avait affaibli la défense militaire du pays. Il y a heureusement un fait matériel qui annihile brutalement cette accusation. Le major Enver bey — que nous, Français, nous devrions admirer comme un héros — a tenu tête pendant plus d'un an avec 10,000 hommes de troupes régulières presque sans artillerie et 20,000 Arabes, soldats de fortune, à près de 150.000 Italiens formidablement armés ; et ces derniers n'ont jamais pu s'avancer dans les terres au-delà de la protection de leur flotte puissante dont quelques unités suffiraient probablement à la Turquie pour changer actuellement le sort des armes. Au contraire, en Turquie d'Europe, l'armée privée des 577 officiers Jeunes-Turcs mis en prison par le « sage » Kiamil Pacha a connu des déroutes effroyables qui sont imputables seulement au mauvais commandant et au mauvais fonctionnement du service de l'intendance."


*** (Léon Ostroróg), Le problème turc, Paris, Ernest Leroux, 1917, p. 93-95 :


"On a souvent dit, on écrit quelquefois encore qu'Enver s'est vendu aux Allemands. C'est faire preuve d'une singulière ignorance des caractères et de la situation. Dire qu'Enver engagea son pays dans la guerre européenne parce qu'il avait été acheté est aussi risible qu'il le serait de prétendre que Robespierre institua le Tribunal révolutionnaire pour de l'argent.

C'est un petit jeune homme brun, au teint mat, joli dans son genre autant que l'était Saint-Just dans le sien. Son esprit est médiocre, sa parole embarrassée. Dans un salon, il se trouble facilement, rougit et baisse les yeux. Né en France, il serait entré à Saint-Cyr dans les 150e, en serait sorti dans les mêmes numéros, et, après avoir publié chez Chapelot d'honnêtes études sur le service des étapes ou la réforme de l'intendance, aurait pris sa retraite comme commandant à l'ancienneté. Mais il eut pour lui son étoile : des événements prodigieux qui le portèrent aux plus hautes cimes à vingt-quatre ans ; et une force : des moeurs rigides — il ne boit, ni ne fume et il est chaste — et une intelligence en canon de fusil : dans son étroite cervelle rayée, des idées rares se vissent et n'en sortent plus, ou en sortent de plein fouet avec la raideur et l'inconscience d'une balle. A Constantinople aucun de ses ennemis, et il en a de mortels, n'a jamais songé à contester qu'il est très brave et parfaitement intègre.

Pour la bravoure et l'intégrité, Talaat ne le lui cède en rien."


Chékib Arslan (émir druze), préface à L'évolution politique de la Syrie sous mandat (Edmond Rabbath), Paris, Marcel Rivière, 1928, p. XIII :

"Sans nous en vanter, nous pourrions dire aujourd'hui que, grâce à l'amitié qui nous liait à Talaat pacha, grand-vizir, nous pûmes faire obtenir de lui, à l'ambassadeur des Etats-Unis à Constantinople, M. Alkusse [Elkus], l'autorisation de faire parvenir à Beyrouth les deux bateaux chargés de vivres, envoyés d'Amérique, à destination des sinistrés du Liban. Nous pûmes même persuader au gouvernement ottoman de confier la distribution de ces vivres au Consulat des Etats-Unis, à Beyrouth, sans ingérence des autorités turques locales.

Grâce aussi à notre intervention, Enver pacha, alors ministre de la guerre, pria le Nonce apostolique à Constantinople de demander au Saint-Père d'intervenir auprès des Puissances de l'Entente, afin de permettre aux secours venus d'Amérique ou d'autre part, d'être déchargés, à Beyrouth. Enver pacha ajouta, que si le Saint-Siège pouvait procéder au ravitaillement des chrétiens du Liban et de la côte, le gouvernement turc lui serait reconnaissant, et même, se disposerait à rembourser le coût des vivres envoyés. L'on voit donc que nous avions fait tout ce qui était humainement possible de faire, pour alléger les souffrances de nos compatriotes. Nous devons dire que la Turquie ne s'y est jamais opposée."


Joseph Castagné, Les Basmatchis. Le mouvement national des indigènes d'Asie Centrale depuis la Révolution d'Octobre 1917 jusqu'en Octobre 1924, Paris, Editions Ernest Leroux, 1925, p. 48-53 :

"Pour comprendre l'épopée d'Enver [en Asie centrale], il faut se représenter le milieu qui l'a bercé. Turc de naissance, il n'a pas oublié l'origine de ses ancêtres. L'avènement du bolchevisme lui avait fait espérer une libération prochaine des pays de race turco-tatare, rattachés à Moscou par la force des armes. L'autonomie promise, poussée jusqu'à l'indépendance, avait comblé de joie les peuples d'Asie centrale, étrangers aux conceptions bolchevistes par la langue, la religion, la race, les us et les coutumes. Pour Enver, « indépendance » voulait bien dire libération de toute influence étrangère. Les dirigeants de Moscou, montrant la carte de la Fédération soviétique avec le tracé des frontières séparant chaque Etat autonome, avaient bien expliqué à Enver la transformation opérée, mais lorsqu'il voulut par lui-même s'assurer sur place de l'existence de ces Etats, il ne trouva que de simples unités administratives avec toute une armée de fonctionnaires russes, étrangers au pays et à la langue.

Déçu encore une fois, Enver n'attendit pas longtemps pour se venger.

Le 8 novembre 1921, Enver-pacha arrivait à Boukhara afin de prendre contact avec le nouveau gouvernement soviétique boukhare. Le 11, de bon matin, il part pour « la chasse », accompagné de trois hommes qui lui étaient très dévoués. On ne fut pas peu après surpris d'apprendre qu'Enver était allé rejoindre les basmatchis. Une lettre adressée quelques jours auparavant à l'ancien nazir de la guerre Hassan, du vilayet de Chirabad, le prévenait de son arrivée. Ancien colonel de l'armée turque, Hassan connaissait Enver ; suivi d'une petite escorte de soixante hommes, il se porta à la rencontre d'Enver, au lieu dit Djilikoul où devait avoir lieu l'entrevue. Aussitôt après, Enver se mettait en rapports avec l'ex-Emir de Boukharie Abdoul-Seïd Mir Alim-Khan, réfugié en Afghanistan. Nommé par l'Emir déchu chef de tous les détachements basmatchis de Boukharie, Enver envoie des émissaires à Khiva, à Samarkande, au Ferghana pour prendre contact avec les basmatchis de ces régions. Dans son appel, il expose la nécessité de s'unir et de former une Union de tous les musulmans [turcophones ou non donc] d'Asie centrale afin de constituer un grand Etat musulman.

Le 19 mai 1922, Enver adresse l'ultimatum suivant au Gouvernement de Moscou par l'entremise du président du Conseil de l'Azerbeïdjan soviétique, M. Narimanov :

Monsieur le Commissaire du Peuple Narimanov,

Je vous prie de transmettre au Conseil des commissaires et au Comité exécutif central de Russie la présente résolution formulée par le Conseil suprême des peuples faisant partie de la République soviétique et socialiste de Russie.

Sur mes instances, le Conseil s'est abstenu de déclarer la guerre à la République soviétique de Russie jusqu'à réception de la réponse du Comité exécutif central de Russie et du Conseil des commissaires. Par contre, il m'a chargé de vous transmettre la volonté inébranlable des peuples de Boukharie, du Turkestan et de Khiva de vivre libres et indépendants. Cette indépendance doit être reconnue par la Russie des Soviets.

Le Conseil propose au Gouvernement de la République soviétique de Russie de faire rappeler en Russie, dans un délai de quinze jours, l'armée étrangère (l'armée rouge) qui se trouve en ce moment dans les limites du territoire de Khiva, de Boukhara et du Turkestan. Les organes administratifs de la République soviétique de Russie dans les dits pays devront également être supprimés dans ce même délai.

Les détenus politiques et les otages devront être mis en liberté au reçu de la présente résolution par le Conseil des commissaires du peuple.


Le Conseil suprême des peuples de Khiva, de Boukhara et du Turkestan vous prie, monsieur le Commissaire, de faire savoir au commissaire à la Guerre, Trotski, et au commandant suprême des forces soviétiques, Kamenev, que, pour éviter toute effusion de sang entre les détachements de l'armée musulmane du peuple et l'armée rouge, il est indispensable d'évacuer immédiatement cette dernière en Russie.

Les sentiments de profonde sympathie qui animent le Conseil suprême des peuples de Khiva, de Boukhara et du Turkestan envers le peuple russe lui font un devoir de s'abstenir de tout acte d'hostilité pour la délivrance des pays musulmans habitués depuis un temps immémorial à respecter l'ordre et la légalité et aujourd'hui soumis à un régime de violence importé par des éléments démagogiques et communistes venus du dehors.

Au cas où le Gouvernement soviétique de Russie ne jugerait pas nécessaire de respecter la volonté des populations musulmanes ployées sous le joug oppresseur de commissaires imposteurs et qui ont pris les armes pour libérer leur territoire du pouvoir étranger de Moscou, je dois vous prévenir, monsieur le Commissaire, que, deux semaines après la remise de la présente déclaration du Conseil suprême, je reprends ma liberté d'action.

Je vous retourne ci-joint le mandat qui m'a été donné par le Comité exécutif central de Russie le 11 avril 1922.


Le Chef suprême des armées de Boukhara, Khiva et du Turkestan,

Enver-Pacha.


Se croyant assez fort pour mettre au défi le pouvoir des Soviets et appuyé par la population musulmane des territoires occupés par ses partisans, Enver se proclame Emir du Turkestan. Il est secondé par un état-major d'officiers et de partisans qui furent autrefois ses subordonnés et collaborateurs à Constantinople.

Armes et munitions, fonds et soldats lui sont fournis en assez grande abondance par les nationalistes d'Asie centrale. Quelques tribus, tout particulièrement les Lakes, lui viennent en aide. Son prestige, après le premier échec des troupes rouges, est tel qu'il menace d'un mouvement pantouranien le Gouvernement de Moscou. Sur le cachet qu'il apposait au bas des documents officiels, il avait fait graver les mots : « Commandant en chef de toutes les forces de l'Islam, gendre du Khalife et représentant du Prophète ». Par ses propres moyens, par son autorité, Enver était parvenu à soulever la plus grande partie de la Boukharie. Il commença par diriger simultanément ses attaques sur deux points différents : sur Baïssoun et sur Kerki, où l'armée rouge s'était retranchée. Tous ses efforts tendaient à s'emparer de ces deux points.

La situation, pour la fortune d'Enver, se présentait sous un jour assez favorable. D'un bout à l'autre du Turkestan, la rébellion grondait. Au Ferghana, dans la province de Samarkande, en Boukharie, en Turkménie et jusque dans l'oasis de Khiva, les basmatchis, solidement organisés, harcelaient sans cesse l'armée rouge. Le chef rebelle Djounaïd-Khan, ancien dictateur sous le régime du Khan de Khiva, s'était mis à la tête des basmatchis de Khorezmie.

Enver, comprenant le parti qu'il pourrait tirer de cet état de choses, conçut le projet de créer de ces éléments basmatchis une armée nationale soumise à un commandement unique. Mais si Enver était connu des intellectuels boukhares ayant fait leurs études à Constantinople, il était ignoré de la masse. C'est ce qui explique pourquoi les chefs basmatchis, qui craignaient pour leur propre influence, le reçurent avec froideur. Ils n'estimèrent pas moins à leur juste valeur ses qualités organisatrices militaires, ils ne doutèrent pas non plus de ses capacités en tant que stratège, mais ce que ni lui ni personne n'avaient prévu ce furent les événements qui dépassèrent ses conceptions. Dans l'idéologie panislamiste qui guida son entreprise, il resta seul, isolé et ne parvint pas sur cette base à grouper les masses musulmanes étrangères à ce grand mouvement d'ensemble religieux. En dehors du clergé et de quelques intellectuels, personne n'était disposé à le suivre dans la voie du panislamisme pour la constitution d'un empire musulman ayant pour base l'Islam. Marchands et paysans, ouvriers et intellectuels limitaient leurs conceptions dans la création d'un Etat régional et national dans le cadre de l'Etat boukhare ; ils se le représentaient entouré d'Etats indépendants, unis tout au plus en confédération d'Asie centrale, mais en dehors de toute influence étrangère. C'est pour atteindre ce but que les basmatchis mirent à profit les qualités d'Enver avant que celui-ci ait eu le temps de se servir des basmatchis pour ses aspirations personnelles. C'est pour cette idée encore que les nationalistes d 'Asie centrale ont combattu jusqu'à ce jour. De son programme se dégagent les intentions premières d'Enver. Qu'on en juge par le résumé qu'en donne la Pravda du 5 août 1923 :

Le but de nos efforts, en travaillant avec les peuples musulmans, est de les libérer du joug impérialiste ; de suivre dans les pays d'Islam et d'Orient une politique qui attirerait vers nous la majorité de la population ; de grouper ces pays au moyen d'organisations démocratiques qui s'appuieraient sur la majorité.


Mais la création d'un grand empire turk au coeur de l'Asie centrale à la tête duquel Enver-pacha, nouveau Tamerlan, aurait pris position inquiétait le Gouvernement de Moscou qui, comprenant le péril, dépêcha à la hâte des renforts à l'armée rouge."


Jean-Paul Roux, L'Asie centrale. Histoire et civilisations, Paris, Fayard, 1997, p. 423 :


"(...) les Basmatchi, les « Brigands ». C'étaient sans doute des terroristes et des maquisards, mais surtout des patriotes, dans un univers où les patries n'existaient pas encore. Ils reçurent un temps le concours d'un grand personnage, l'Ottoman Enver Pacha, gendre du calife et ancien commandant en chef des troupes turques. Ce beau et séduisant garçon se fera tuer en 1922, à quarante ans, en poursuivant un rêve de panturquisme."


Voir également : Enver Paşa (Enver Pacha) et les Arméniens

Enver Paşa et les Juifs
  
Un immigré turc dans l'Allemagne wilhelmienne : Enver Paşa (Enver Pacha) alias İsmail Enver

Les réformes d'Enver Paşa (Enver Pacha) à la tête du ministère de la Guerre
  
Les raisons de l'intervention ottomane dans la Première Guerre mondiale

Les performances remarquables de l'armée ottomane en 1914-1918 : le fruit des réformes jeunes-turques

Enver Paşa (Enver Pacha) et Mustafa Kemal, deux géants du peuple turc

Citations du héros et martyr Enver Paşa (Enver Pacha)
  
Le patriotisme ottoman du Comité Union et Progrès (İttihat ve Terakki)

L'intégration et l'émancipation des femmes sous les Jeunes-Turcs
 
 
Les Jeunes-Turcs et l'alévisme-bektachisme
  
La sous-estimation méprisante des Turcs

Les Arméniens (notamment dachnaks), troupes de choc de la dictature bolcheviste en Asie centrale

Le monde turc, un monde humainement et matériellement riche