La révolution jeune-turque et les minorités ethno-religieuses

Arméniens :

Agop Bey Cherbetgian : directeur du journal La Jeune Turquie à Paris.

Jean Minassian : rédacteur en chef du journal constitutionnel La Patrie.

Mihran Efendi Nakkaşyan : propriétaire du journal Sabah, sympathisant des Jeunes-Turcs, également armateur (achète des bateaux sous le ministère de la Guerre de Mahmut Şevket Paşa), émigre à Nice (1922) en raison de son rapprochement avec Ali Kemal ("libéral" anglophile et opposé à la lutte d'indépendance).

Agop Babikian : membre du CUP (Comité Union et Progrès), député d'Edirne (1908), membre de la commission parlementaire d'enquête sur les massacres d'Adana (1909).

Bedros Haladjian : juriste, membre du CUP (et de son comité central à partir de 1912), ministre des Travaux publics (1909-1911), député d'Istanbul en 1912, président du comité spécial (créé au ministère de la Justice) pour la réforme du Code commercial ottoman (1916).

Artin Bosgezenian : membre du CUP, député d'Alep en 1912.

Oskan Mardikian : membre du CUP, ministre des Postes en 1913.

Agop Boyacıyan : professeur à l'Université d'Istanbul, député d'Edirne en 1910 et en 1912, un des membres fondateurs de l'association turcologique Türk Derneği.

Andon Tıngır : membre de la Türk Derneği, contributeur de son journal homonyme sur les questions linguistiques.

Bedros Kapamacıyan : proche du CUP, maire de la ville de Van en 1909, assassiné par le Dachnak en 1912.

Aram Efendi : catholique, sénateur proche du CUP.

Ohannès Bey Alexanian : catholique, président de la Ière Chambre du tribunal de commerce d'Istanbul (durant la seconde période constitutionnelle).

Gabriel Noradounghian : ministre des Travaux publics (1908-1909), également sénateur, rejoint l'Entente libérale.
  
Krikor Sinapian : catholique, ministre de l'Agriculture (1911), puis des Travaux publics (1912), dans le gouvernement de Küçük Sait Paşa.

Ohannès Kouyoumdjian : catholique, gouverneur du moutassarifat du Mont-Liban (1912-1915), puis sénateur.

Zareh Dilber Efendi : membre du CUP, sénateur.

Hrant Bey Abro : conseiller légiste du ministère des Affaires étrangères, délégué ottoman lors des négociations gréco-ottomanes à Athènes (1913), chargé d'affaires ottoman à Belgrade (1914), participe aux négociations de paix de Brest-Litovsk (1918).

Ohannès Majakyan : consul général à Johannesbourg et membre du Croissant-Rouge turc.

Gustave Zia Nafilyan : agent du renseignement ottoman à Paris (avant la Première Guerre mondiale), puis agent d'influence ottoman en Suisse (pendant la Première Guerre mondiale), fondateur à ce titre d'un "Bureau commercial et industriel de Turquie" à Lausanne.

Berberian Efendi : membre de plusieurs commissions de réforme des finances pendant la Première Guerre mondiale.

 

Mihran Boyadjian : inspecteur administratif pendant la Première Guerre mondiale.

Karabet Efendi : sous-préfet de Bayramiç pendant la Première Guerre mondiale.

Berç Türker Keresteciyan : directeur adjoint, puis directeur général de la Banque ottomane durant la Première Guerre mondiale, également vice-président du Croissant-Rouge turc.

Manuk Azaryan Efendi : sénateur d'Istanbul (1909-1922).

Onnik Ihsan : député indépendant d'Izmir (1914-1919).

Dikran Barsamian : député indépendant de Sivas en 1914, membre du conseil administratif du Teceddüt (parti héritier du CUP) en 1918.

Haroutioun Meguerditchian : informateur des autorités ottomanes pendant la Première Guerre mondiale, assassiné à Istanbul par le dachnak Soghomon Tehlirian (1920).

 

Vahé Ihssan (Essayan) : informateur des autorités ottomanes pendant la Première Guerre mondiale, assassiné à Istanbul par le dachnak Archavir Chiragian (1920).

Assyro-Chaldéens :

Najib Hindi : chaldéen, Jeune-Turc exilé en Europe.

Münip Boya : né de père syriaque et de mère arménienne, secrétaire en chef du Conseil administratif de la province de Bassorah (1910), membre de l'Assemblée provinciale de Van (1912), député d'Hakkari (1914-1919).

Grecs : 

Aristidi Efendi : contributeur du journal jeune-turc Mechveret Supplément Français.

Georgios Artas : avocat et élu de la communauté patriarchiste de Salonique, élu député de Salonique avec le soutien du CUP (1908).

Georgios Honaios : dragoman au consulat grec de Salonique, élu député de Salonique avec le soutien du CUP (1908).

Pavlos Karolidis : historien, député indépendant d'Izmir en 1908 et 1912, proche du CUP.

Aristidi Paşa Yorgancıoğlu : sénateur, ministre de l'Agriculture dans le gouvernement de Küçük Sait Paşa (1912).

Mavrokordato Efendi : ministre de l'Agriculture, des Mines et Forêts (1908-1909), puis sénateur, membre du conseil administratif du Teceddüt en 1918.

Orfanidis Efendi : député indépendant d'Istanbul en 1912, membre du conseil administratif du Teceddüt en 1918.

Yorgi Yuvanidis Efendi : membre du CUP, député de Trabzon en 1914.

Matheos Kofidis : homme d'affaires, député indépendant de Trabzon (1908-1918), pro-unioniste, reprend contact avec les unionistes de Trabzon en 1919 (mécontents de la suprématie de Mustafa Kemal sur la résistance nationaliste turque), condamné à mort par un tribunal de l'indépendance à Amasya (1921).

Hercule Diamantopulo : auteur d'un livre à la gloire de la révolution jeune-turque (Le Réveil de la Turquie, 1909).

Anastas Efendi : membre de la mairie de Dedeağaç, se rend à Salonique pour plaider la cause des Turcs de Thrace occidentale (1913).

Konstantinos Kourtidis : représentant de la République turque de Thrace occidentale pour le secteur de Soufli (1913).

Chrysanthos Filippidhis : métropolite grec de Trabzon, collaborateur du gouverneur Cemal Azmi Bey (gèrent ensemble la ville jusqu'à l'arrivée de l'armée russe en 1916), négocie avec le général Vehip Paşa le retour de l'armée et de l'administration ottomanes en 1917 (pour mettre fin aux accrochages entre bandes grecques et musulmanes dans la région).

Stefani Vafiades : député et ministre des Affaires sociales de la République (turque) du Sud-Ouest du Caucase (1919), déporté par les Britanniques à Malte.

Pavlo Camusev : député de la République du Sud-Ouest du Caucase (1919), déporté par les Britanniques à Malte.


Bulgares : 

Nikola Manolov : enseignant, membre du CUP.

Stoyan Tilkov : avocat à Salonique, candidat soutenu par l'Union des clubs constitutionnels bulgares et le CUP aux élections parlementaires de 1908 (non élu).

Todor Pavlov : enseignant, membre de l'Union des clubs constitutionnels bulgares, élu député d'Üsküb avec le soutien du CUP (1908).

Dimitar Vlahov : membre de l'ORIM, élu député de Salonique avec le soutien du CUP (1908).

Yané Sandanski et Todor Panitsa : cadres dirigeants de l'ORIM en Macédoine, collaborent avec le CUP après la proclamation de la Constitution, fournissent des volontaires au général Mahmut Şevket Paşa pour l'aider à mater la contre-révolution de 1909.

Naum Tufekchiev : issu du Comité suprême macédonien, se rapproche des Jeunes-Turcs et adhère au CUP (1908), oeuvre en faveur du rapprochement bulgaro-ottoman (1915).


Serbes :

Spiro Ristich : membre du CUP, député d'Üsküb en 1912.

Alexandar Parlitch : pharmacien, élu député d'Üsküb avec le soutien du CUP (1908).

Yannaki Dimitrievitch : médecin, élu député de Manastir avec le soutien du CUP (1908).


Russe :

Matroï Radjinski : député de la République du Sud-Ouest du Caucase (1919), déporté par les Britanniques à Malte.


Valaques :

Nicolae Constantin Batzaria : écrivain, membre du CUP, ministre des Travaux publics en 1913.

Filip Misea : figure de la communauté koutzo-valaque de Macédoine, membre du CUP, député de Monastir (1908).


Juifs :

Albert Fua : un des rédacteurs du journal jeune-turc Meşveret.

Tekin Alp alias Moiz Kohen : économiste, membre du CUP.

Emanuel Karasu : juriste, membre du CUP, député de Salonique en 1912.

Nissim Masliyah : membre du CUP, député d'Izmir en 1912.

Sasun Eskl : membre du CUP, député de Bagdad en 1912.

Nissim Russo : membre du CUP, collaborateur du ministère des Finances.

Samuel Israel : membre du CUP, chef adjoint de la section politique de la police d'Istanbul.

Avram Galanti : professeur de langues et d'histoire, membre du CUP.

Lucien Sciuto : directeur du journal L'Aurore (basé à Istanbul).

Albert Ferid Asseo : inspecteur des finances en 1910.

Samuel Karaso : directeur de l'agence de presse de la République turque de Thrace occidentale (1913).

Isaac Taranto : conseiller légiste adjoint au ministère des Affaires étrangères durant la Première Guerre mondiale.

Haim Nahum : grand-rabbin de l'Empire ottoman en 1909, proche du CUP.

Albert Antebi : directeur de l'école professionnelle de Jérusalem pour l'Alliance israélite universelle, conseiller de Cemal Paşa (1915-1916), soldat ottoman sur le front du Caucase en 1917.


Dönme :

Mazlum Hakkı : co-fondateur du journal jeune-turc Reşad.

Mehmet Cavit Bey : économiste, membre du CUP, ministre des Finances en 1909.

Remzi Bey : officier, membre du CUP.

Tevfik Rüştü Aras : médecin, membre du CUP.


Turcs bektachis :

Mehmet Talat Paşa : membre du comité central du CUP, ministre de l'Intérieur (1909-1911 et 1913-1917), puis grand-vizir (1917-1918).

Musa Kazım Efendi : membre du CUP, Şeyhülislam de l'Empire ottoman (1916-1918).

Ahmet Cemalettin Çelebi : şeyh du couvent central de Hacıbektaş, fondateur d'un régiment de volontaires alévis pour l'armée ottomane (durant la Première Guerre mondiale).


Albanais :

İbrahim Temo : étudiant à l'Ecole de médecine militaire d'Istanbul, un des fondateurs du Comité de l'Union Ottomane (1889), noyau du futur CUP.

Ahmet Niyazi Bey : major de l'armée ottomane en Macédoine, membre du CUP, initiateur avec le major İsmail Enver Bey du soulèvement militaire jeune-turc de 1908.

Eyüp Sabri Bey : major de l'armée ottomane, membre du CUP.

Çerçiz Topulli : chef de bande tosk, membre du CUP.

Mehmet Akif Ersoy : né de père albanais et de mère ouzbèke, poète et intellectuel influencé par Al-Afghani, membre du CUP et de la Teşkilat-ı Mahsusa (Organisation Spéciale).

Mehdi Frashëri : bektachi, bey de Jérusalem et gouverneur de la Palestine en 1911.

Ahmet İzzet Paşa : ministre de la Guerre (1913-1914), commandant de la IIe armée (1916-1917).

Mehmet Vehip Paşa : officier, commandant de la IIIe armée (1916-1918).

Kâzım Fikri Bey (futur Kâzim Özalp) : officier, membre du CUP, commandant de la gendarmerie à Van (1914), puis de la 36e division sur le front russo-ottoman (1915).

Tahsin Bey (futur Hasan Tahsin Uzer) : membre du CUP, gouverneur de Van (1913-1914), puis d'Erzurum (1914-1916).

Mustafa Abdülhalik Bey (futur Abdülhalik Renda) : membre du CUP, gouverneur de Bitlis (1914-1915), puis d'Alep (1915-1917).

Cevdet Bey (futur Cevdet Tahir Belbez) : membre du CUP, gouverneur de Van (1914-1915).


Circassiens : 

Mehmet Reşit : étudiant à l'Ecole de médecine militaire d'Istanbul, un des fondateurs du Comité de l'Union Ottomane, noyau du futur CUP, gouverneur de Diyarbakir (1915-1916), puis d'Ankara (1916-1917).

Ali Fethi Bey (futur Fethi Okyar) : officier, secrétaire général du CUP (1913).

Yakup Cemil : officier, membre du CUP, participant du coup d'Etat de 1913.

Kuşçubaşı Eşref : officier, membre du CUP, responsable de l'Organisation Spéciale dans la péninsule arabique pendant la Première Guerre mondiale.

Ömer Seyfettin : écrivain et enseignant, membre du CUP et du Foyer turc.

Halide Edip : femme de lettres et féministe, membre du Foyer turc, proche de Cemal Paşa.


Abkhaze :

Hüseyin Rauf Bey (futur Rauf Orbay) : officier de marine, responsable de l'Organisation Spéciale en Perse pendant la Première Guerre mondiale.


Ossète :

Bekir Sami Bey : membre du CUP, gouverneur de Beyrouth (1914-1915) et d'Alep (1915).


Tchétchènes :

Mahmut Şevket Paşa : né à Bagdad, général de l'armée ottomane, mate la mutinerie réactionnaire de 1909, ministre de la Guerre (1910-1912), grand-vizir après le coup d'Etat d'Enver et Cemal (1913).

Sait Şamil : petit-fils de l'Imam Chamil et fils du général ottoman Muhammed Kamil Paşa, participe à la défense de la République montagnarde du Nord-Caucase (1918-1920).


Kurdes :

Abdullah Cevdet : étudiant à l'Ecole de médecine militaire d'Istanbul, un des fondateurs du Comité de l'Union ottomane, noyau du futur CUP.

İshak Sükuti : étudiant à l'Ecole de médecine militaire d'Istanbul, un des fondateurs du Comité de l'Union ottomane.

Ziya Gökalp : né de père turc et de mère kurde, poète et sociologue, idéologue du CUP, député d'Ergani en 1912.

Süleyman Nazif : poète, membre du CUP, panislamiste et admirateur de Pierre Loti, gouverneur de Mossoul (1913-1914), puis de Bagdad (1914-1915), collabore à la revue Harb Mecmuası pendant la Première Guerre mondiale.

Faik Ali : frère de Süleyman Nazif, poète, membre du CUP, sous-gouverneur de Kütahya (en 1913 et en 1915-1916).

Mustafa İsmet (futur İsmet İnönü) : né de père kurde et de mère turque de Bulgarie, membre du CUP, capitaine d'état-major de l'Armée d'Action (chargée de mater la contre-révolution de 1909), colonel de l'armée ottomane durant la Première Guerre mondiale.

Sait Nursi : leader autonomiste kurde, sympathisant du CUP, puis membre de l'Union musulmane du şeyh Vahdeti, devient par la suite un propagandiste au service des Jeunes-Turcs en Tripolitaine (au sein de l'Organisation Spéciale), participe à la défense de Bitlis face aux Russes.

Feyzi Pirinççizade : cousin de Ziya Gökalp, député de Diyarbakir en 1912.

Hacı İlyas Sami Efendi : membre du CUP, député de Muş en 1908 et 1912.
  
Mehmet Zülfü Tigrel : membre du CUP, député de Diyarbakir en 1912.

Babanzade Ismail Hakki : membre du CUP, député de Divaniye en 1912.

Babanzade Hikmet Bey : membre du CUP, député de Souleymaniye en 1912.

Babanzade Ahmed Naim Bey : proche de Mehmet Akif Ersoy, député de Bassorah en 1912.

Şeyh Abdülkadir : chef du clan de Shemdinan, membre du CUP et sénateur.

Abd al-Rahman al-Yusuf : membre du CUP, député de Damas en 1909, fournit une unité kurde à l'armée ottomane pour la conquête du canal de Suez durant la Première Guerre mondiale.

Kâzım İnanç : officier, chef d'état-major de la Ière armée et de la Ve armée (1915), commandant du groupe d'armées Yıldırım (1918).


Arabes sunnites : 

Sait Halim Paşa : petit-fils du khédive d'Egypte Mehmet Ali Paşa, soutien financier des exilés jeunes-turcs, secrétaire général du CUP en 1912, grand-vizir de 1913 à 1917.

Asad al-Shuqayri : sheikh favorable au CUP, député d'Acre en 1908, mufti du quatrième corps de l'armée ottomane en Syrie et conseiller du triumvir Cemal Paşa durant la Première Guerre mondiale.

Muhammad Fawzi al-Azm : membre du CUP, député de Damas et vice-président du Parlement ottoman en 1912.

Kamil al-Asad : membre du CUP, député de Beyrouth en 1912.

Abd al-Hamid al-Zahrawi : de Hama, sénateur à la Chambre des notables des provinces arabes, nommé par le CUP en 1914.

Muhammad Bayhum : de Beyrouth, sénateur à la Chambre des notables des provinces arabes, nommé par le CUP en 1914.

Ahmad al-Kakhia : d'Alep, sénateur à la Chambre des notables des provinces arabes, nommé par le CUP en 1914.

Muhi al-Din al-Kaylani : de Bagdad, sénateur à la Chambre des notables des provinces arabes, nommé par le CUP en 1914.

Sulayman al-Baruni : de Libye, sénateur à la Chambre des notables des provinces arabes, nommé par le CUP en 1914.

Ahmad al-Sharif : maître de la confrérie des Sanusi en Libye, organise la résistance aux Italiens avec l'aide des Turcs en 1912, attaque les Britanniques en Egypte en 1915, se réfugie à Istanbul en sous-marin en 1917.

Ibn Rashid : émir de la tribu bédouine des Chammar, collabore avec l'armée ottomane contre les Britanniques durant la Première Guerre mondiale, membre de l'Organisation Spéciale.

Saleh al-Tounsi : mufti d'origine algérienne, promoteur de l'appel au djihad.

Ali Bach-Hamba : anticolonialiste tunisien, dirigeant de l'Organisation Spéciale (1915-1918).

Mohammed Bach-Hamba : frère d'Ali, dirige La Revue du Maghreb à Genève (financée par le régime jeune-turc).


Arabe chiite :

Imam Yahya : chef des zaydites du Yémen, conclut un accord de paix avec le pouvoir ottoman (1911-1918).


Druzes :

Chekib Arslan : émir druze, collabore avec Enver Bey (futur Enver Paşa) pour organiser la résistance anti-italienne en Libye (1912), député du Hauran en 1913, fournit une unité druze à l'armée ottomane pour la conquête du canal de Suez durant la Première Guerre mondiale.

Rashid Tali : membre du CUP, député du Hauran en 1912.


Maronites :

Khalil Ghanim : contributeur du journal jeune-turc Mechveret Supplément Français, porte-parole du CUP lors du congrès parisien de 1902.

Sulayman Bustani : membre du CUP, ministre du Commerce et de l'Agriculture en 1913, fait partie de la délégation du CUP envoyée à Paris pour négocier avec le Parti de la Décentralisation arabe en juin 1913.


Melkites :

Nadra Mutran : auteur de Réflexions d'un vieux Jeune-Turc (1908), un des fondateurs de la Société de la Fraternité arabo-ottomane à Istanbul en 1909.

Ibrahim Selim Susa Efendi : gouverneur du vilayet de l'Archipel (1910-1911), puis ministre des Postes dans le gouvernement de Küçük Sait Paşa (1911).


Arabes grecs-orthodoxes :

Salim Sarkis : Jeune-Turc exilé en Europe.

Khalil al-Sakakini : enseignant, membre de la branche du CUP à Jérusalem.

Yusuf Sursuq : de Beyrouth, sénateur à la Chambre des notables des provinces arabes, nommé par le CUP en 1914.


Arabe catholique :

Amin al-Antaki : Jeune-Turc exilé en Europe.


Noirs :

Zenci Musa : membre de l'Organisation Spéciale.

Ahmet Ali Çelikten : pilote de l'armée de l'air ottomane.


Voir également : Le patriotisme ottoman du Comité Union et Progrès (İttihat ve Terakki)
 
Le projet ottomaniste d'admission des Arméniens dans l'armée ottomane : des Tanzimat à la révolution jeune-turque

Le prétendu "massacre jeune-turc" d'Adana en avril 1909
 
L'opposition des non-Turcs à la mise en oeuvre de l'ottomanisme

Les intellectuels islamistes et la révolution jeune-turque

Les Jeunes-Turcs et l'alévisme-bektachisme

Citations du héros et martyr Enver Paşa (Enver Pacha)

Les réformes d'Enver Paşa (Enver Pacha) à la tête du ministère de la Guerre

Enver Paşa (Enver Pacha) et les Arméniens

Cemal Paşa (Djemal Pacha), figure majeure de l'arménophilie turque

La politique arménienne des Jeunes-Turcs et des kémalistes
 
Les tentatives de rapprochement turco-arménien en 1918

La question grecque-pontique

Deux criminels de guerre assyro-chaldéens de la Première Guerre mondiale : le patriarche Mar Shimoun et le "général" Agha Petros

Le prétendu génocide des chrétiens du Liban durant la Première Guerre mondiale