Thierry Mudry, Guerre de religions dans les Balkans, Paris, Ellipses, 2005, p. 171 :
"Désormais libre de toute attache avec les musulmans non turcs, au moins avec ceux qui ne s'étaient pas réfugiés sur son sol, la Turquie [kémaliste] pouvait s'abandonner à son rêve panturc, clairement évoqué dans les poésies de Ziyâ Gökalp enseignées aux écoliers de la République, et dans le drapeau officiel de la présidence où l'Anatolie y figure sous la forme d'un soleil entouré de 16 étoiles symbolisant tous les Etats fondés par les « Turcs » au cours de leur histoire, depuis les Huns jusqu'aux Ottomans. A ce rêve entêtant, l'éclatement de l'Union soviétique avait enfin donné quelque chance de se réaliser."
Voir également : Le nationalisme turc, voie médiane entre occidentalisme et orientalisme
L'exaltation de la culture populaire turque d'Anatolie par le régime kémaliste
Turcophilie et turquerie
Le kémalisme : un nationalisme ouvert et pacifique
Le panturquisme
Le panturquisme, un épouvantail sans cesse agité par les nationalistes dachnaks